Avertissements de Louis Vuitton

11 septembre 2023Droit des marques

Avez-vous également reçu une lettre d'avertissement des avocats de CBH au nom de Louis Vuitton ?

Le cabinet d'avocats hambourgeois CBH envoie des avertissements relatifs aux marques au nom de Louis Vuitton Malletier SAS. Si vous avez reçu un tel avertissement de la part de Louis Vuitton ou LV, nous sommes là pour vous aider à éviter des conséquences potentiellement majeures.

Avertissement de Louis Vuitton : Ce n’est pas une fraude, mais cela peut coûter cher.

Beaucoup de gens pensent que les avertissements concernant la marque Louis Vuitton pourraient être des arnaques. Cependant, ce n’est pas le cas. À ce jour, aucun avertissement des avocats de CBH n’a été infondé ni même frauduleux.

Cependant, avec un soutien juridique approprié et une approche bien pensée, vous pouvez éviter des inconvénients majeurs.

De quoi s'agit-il ?

En règle générale, les personnes concernées sont accusées d’avoir enfreint le droit des marques, le droit des dessins et modèles ou le droit de la concurrence.

Louis Vuitton est une marque de luxe renommée qui vend des produits tels que des sacs à main, des portefeuilles, des ceintures et plus encore. Une caractéristique bien connue de nombreux produits est le motif monogramme avec les initiales « LV ». Beaucoup de ces modèles sont copiés, ce qui conduit souvent à des avertissements concernant la distribution d’imitations ou de contrefaçons.

Contrefaçon de marque : quelles sont les accusations portées par Louis Vuitton et le cabinet d'avocats CBH Rechtsanwälte ?

Dans la lettre d'avertissement, Louis Vuitton exige la signature d'une déclaration de cessation et d'abstention, qui est souvent accompagnée d'un formulaire correspondant. En outre, le paiement des frais engagés par le cabinet d'avocats CBH Rechtsanwälte et une indemnisation des dommages sont exigés, ainsi que éventuellement la destruction des articles contrefaits.

Les destinataires de ces avertissements sont généralement des détaillants, des vendeurs en ligne sur des plateformes telles qu'eBay ou Etsy, des boutiques et des vendeurs sur des marchés aux puces. Ils sont accusés d'avoir violé les droits de marque sur les symboles « LV » ou le nom « Louis Vuitton », souvent à travers la vente de sacs, de portefeuilles ou d'articles vestimentaires tels que des foulards.

Important : seuls les vendeurs commerciaux peuvent commettre une violation de marque. Les vendeurs privés en sont exclus. Toutefois, la qualification d’une action comme privée ou commerciale dépend souvent du cas. Néanmoins, les vendeurs privés sont également mis en garde par Louis Vuitton et le cabinet d'avocats CBH.

Toutefois, les revendeurs peuvent vendre des produits authentiques s’ils les ont acquis légalement. Il convient toutefois de faire preuve de prudence avec les importations dites grises ou parallèles, provenant par exemple d’Asie. De telles importations ne sont pas légales.

Il est conseillé de lire attentivement chaque lettre d’avertissement avant d’y répondre.

L’une des principales préoccupations de Louis Vuitton est d’identifier l’origine des contrefaçons, des plagiats ou des importations illégales. Dans ce cas, il est particulièrement important de prouver si les produits ont été importés dans l’UE ou dans l’Espace économique européen avec le consentement de Louis Vuitton.

Contrefaçon de marque : similitude, risque de confusion, contrefaçon

Au cœur de nombreux avertissements se trouvent des produits (tels que des sacs à main, des portefeuilles, des foulards, etc.) qui ne portent pas le logo Louis Vuitton original mais qui lui ressemblent beaucoup. Les avocats spécialisés en marques appellent cela un risque de confusion.

En conséquence, Louis Vuitton, le propriétaire de la marque, a diverses réclamations à l’encontre des contrevenants présumés. En particulier, le remboursement des frais juridiques peut être douloureux, car ils sont souvent basés sur une valeur en litige de 150 000 à 500 000 euros.

La valeur en litige est basée sur la valeur de l’objet litigieux. Pour les marques de luxe, ce chiffre est tout aussi élevé. La valeur en litige entraîne des coûts tels que des honoraires d’avocat et des frais de justice potentiels.

Des demandes telles qu'une injonction, des informations, des dommages et intérêts et des frais juridiques sont alors exigés du contrefacteur présumé de la marque. Il convient toutefois de vérifier si les montants demandés sont raisonnables. Des facteurs tels que l’intérêt économique, la valeur de la marque et la gravité de l’infraction jouent ici un rôle.

Violation de marque : dois-je payer et signer une lettre de mise en demeure ?

Vous n'êtes tenu de payer et de signer une lettre de cessation et d'abstention que s'il y a effectivement une violation légale ou une violation de marque. Faites vérifier cela et demandez conseil.

Attention : signer la déclaration de cessation et d'abstention ci-jointe sans la vérifier peut s'avérer coûteux, surtout si des pénalités contractuelles sont encourues ultérieurement. Cette déclaration peut créer des liens à long terme.

Les questions importantes sont :

  • Y a-t-il une violation de marque ?
  • Y avait-il une activité commerciale ?
  • Existe-t-il des exceptions qui excluent la contrefaçon de marque ?
  • La marque a-t-elle été utilisée en conséquence ?
  • Ces questions peuvent clarifier si les réclamations sont justifiées.

Est-il suffisant de supprimer mon offre ?

Un non clair ! Louis Vuitton souhaite s'assurer qu'aucune autre violation de marque ne se reproduise à l'avenir. Une simple suppression ne suffit pas. Il existe un droit à une déclaration de cessation et d’abstention accompagnée d’une clause pénale pour prévenir de futures violations. La formulation de la déclaration de cessation et d’abstention est cruciale. N’essayez pas de les réécrire vous-même – cela peut avoir des conséquences coûteuses.

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À propos de l'auteur

Anne-Kathrin Renz

Anne-Kathrin Renz

Anne-Kathrin Renz est avocate, déléguée à la protection des données et conférencière. Elle a complété la partie théorique de sa formation d'avocate spécialisée en droit de la propriété intellectuelle et en droit des technologies de l'information. Dans son blog, elle rend compte de sujets d’actualité du monde numérique du droit.

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